Lorsque j’ai commencé à écrire cette histoire un peu folle d’une petite-fille et son grand-père que tout oppose, embarqués ensemble aux JO de Paris, j’ai surtout voulu raconter comment le sport peut, à travers ses nombreuses vertus, être un formidable levier d’intégration et créer du lien avec l’autre. J’ai voulu faire passer un message de cohésion, mais aussi d’amour, avec, au centre de l’intrigue, une rencontre intergénérationnelle.
Cette histoire, c’est aussi pour ce grand-père et sa petite-fille, la quête d’une transmission, et de sentiments tus, pouvant parfois, en famille, prendre des formes atypiques, loin des mots d’amour et de la tendresse. Comme au théâtre et dans l’Art en général, il existe dans le sport des « familles », dans lesquelles chacun trouve sa place à sa manière et au sein desquelles l’on a une façon bien à soi de se dire je t’aime.
Ici, la famille de Luna fait preuve d’une créativité sans bornes, puisqu’elle invente des sports hybrides. Dommage que la petite fille n’ait pas hérité de cette passion familiale. Dommage… jusqu’au moment où, grâce à un concours de circonstances quelque peu loufoque, elle finit par se révéler à elle-même, gagner en estime d’elle -même et trouver sa place aux yeux de ce grand-père qu’elle apprend à aimer au fil de l’histoire. Comme la famille Noah, Manaudou, Williams etc. il faudra désormais compter avec la famille Tournebille !
Luna déteste le sport. Manque de bol, elle doit passer une semaine à Paris avec son grand-père, Auguste Tournebille pour la tenue des JO 2024. Il entraîne une équipe de « basketteurs à roulettes », un sport hybride, retenu pour la première fois pour les épreuves olympiques, dans la catégorie sport de démonstration. Mais au moment où les joueurs d’Auguste, s’apprêtent à disputer un match décisif, la plupart des membres de l’équipe ont attrapé… des poux ! Leur participation aux olympiades est alors fortement compromise. A moins que la petite Luna, ingénieuse et facétieuse, ne trouve une solution miracle.
